La belle obstinée

Dent de lion

J’ai appris ces derniers mois, en particulier, qu’il faut ne rien lâcher jamais. Qu’il pleuve ou qu’il vente, quand-bien même le soleil est absent et la pluie règne le plus souvent, il faut y croire encore, aller de l’avant et surtout, autant que faire se peut, croquer la vie à belles dents… de lion !

Je vous offre cette fleur sauvage, le « pissenlit », plus joliment nommée la « dent de lion », véritable force de la nature et vous souhaite un très bel été !

 

Le chou et la rose

Je me souviens particulièrement de l’orchidée sauvée d’une benne à ordure, sa première fleur était si délicate. La fleur de rhubarbe était généreuse et la fleur d’ail, cosmique.

Je ne saurais les citer toutes, mais la fleur la plus surprenante restera assurément, la rose que m’a offert ce matin, un cœur de chou…

Le chouchou de la rose

Le chou et sa rose

Rouge comme un baiser

rouge comme une rose

Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce?
Un serment fait d’un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui peut se confirmer,
Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer;
C’est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d’un peu se respirer le coeur…

Extrait de Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand

Genève, sereine, presque irréelle…

Pas de bus, ni de trams en ville aujourd’hui. Cela sentait la galère avec un arrière goût de colère contre ces grèves auxquelles nous ne sommes pas habitués et desquelles nous sommes pris en otage.

Ce fut tout le contraire ! Une ville sympathique où tout le monde se déplace à pied ou à vélo, avec seulement quelques voitures, les rares véhicules qui n’étaient pas coincés dans les bouchons aux entrées de la Citée de Calvin…

Des sourires, quelques mots échangés : « On a de la chance que Genève soit une petite ville »… Le trajet pour me rendre au travail sortait de la routine, des transports publics encombrés, très loin de la ville bruyante et surpeuplée, loin des odeurs de gaz d’échappement et du stress habituel.

Ce matin, aux premières lueurs du jour, Genève était belle, accueillante et la demi-heure de marche forcée s’est transformée en délicieuse ballade, sous un ciel magnifique de surcroît.

De là à encourager les grèves, je n’irais pas jusque là, d’en déduire que les tpg sont de grands pollueurs non-plus.  Et désolée si je n’aborde pas LE sujet… celui des raisons de cette grève… je serais vraiment trop virulente et cela gâcherait la belle image que m’a offert ma ville ce matin, sereine, presque irréelle… 

Feuilles mortes