Votre avis m’intéresse

Your cup The pup 72 petitAu rayon tasse de thé, en voici deux originales, tout droit sorties des ateliers artistiques SunOf.net  &  aqualowe.ch…

Qu’en pensez-vous ? J’aime, j’aime pas et quel prix suis-je prêt(e) à mettre pour en acquérir une ?

Merci pour vos nombreuses et enthousiastes réponses !

Peindre au café

Un grain de caféUne pause café en peignant, ça vous dit ? Un plaisir parfumé…

Conseil :

Préparez une première teinte avec 1 à 2 cc de café soluble et 1/2 cc d’eau pour une couleur soutenue… (laissez fondre un peu en remuant). Puis préparez une ou deux teintes plus claires en augmentant simplement la quantité d’eau.

La peinture au café se travaille comme l’aquarelle, sur du papier. On obtient des nuances en tirant la couleur avec un pinceau plus ou moins chargé d’eau. En superposant des couches de couleurs (glacis) on obtient des teintes plus foncées.
Il est tout à fait possible d’y insérer une touche de couleur aquarelle, ou de vin, ou encore de jus de fruits pour rester dans les tons naturels.

Il était une fois un cours d’aquarelle…

C'est finiUne page se tourne, non sans émotion… Merci à vous qui m’avez suivi, en toute confiance… Merci chers élèves ! Je garde dans un petit coin de ma boite d’aquarelle, le souvenir indélébile de tous ces moments magiques, partagés aux cours et en dehors.

Et après tout, ce n’est peut-être qu’un au revoir…

Un arbre en aquarelle

L'arbre

Je vous propose ici un petit exercice simple et efficace.

Matériel :

Papier aquarelle 300 g. Du choix du papier, soit du grain de ce dernier dépendront les effets obtenus. Le modèle a été réalisé sur du papier Canson, Montval, Grain fin.

Pinceaux petits gris, soit de grands pinceaux. Ici des pinceaux Raphaël N°4 et pinceaux fins Jaxhair N° 0 et 2.

Les couleurs ci-après sont de marque Fragonard mais tout autre marque fera l’affaire.

Éponge naturelle joliment structurée.

Mise en place et couleurs :

Commencez par esquisser très légèrement l’arbre et les montagnes au crayon gris (HB) puis préparez toutes vos couleurs en quantité généreuse, en veillant à ne pas les mélanger entièrement de manière à toujours avoir la couleur originale et des nuances de mélange. Votre aquarelle n’en sera que plus vivante.

• Bleu outremer, bleu cyanine pour le ciel et la montagne au loin. • Bleu outremer, bleu cyanine et vert de vessie pour la montagne en premier plan. • Ocre jaune et jaune permanent citron pour le champ. • Ombre naturelle, rouge vermillon, carmin permanent et noir pour le tronc, les branches et l’ombre. • Jaune citron, ocre jaune, vert de vessie, vert cyanine et bleu outremer avec un soupçon de noir pour le feuillage et les impressions d’arbres sur la montagne.

Aquarelle, pas à pas :

Prenez un grand pinceau, genre petit gris, et mouillez bien la partie du ciel puis peignez-la en « humide » quand l’eau n’a pas encore été totalement absorbée. Les blancs se réservent en ne posant pas de couleur ou s’ouvrent à l’aide d’un pinceau propre et essoré.

Laissez un peu sécher le ciel puis mouillez la montagne au loin toujours avec le grand pinceau. Travaillez en humide encore, en veillant à ne pas être trop lourd en couleur afin de garder l’effet de perspective.

Travaillez de même la montagne en premier plan avec une teinte plus soutenue mais en veillant à rester plus léger à l’emplacement de l’arbre.

Le champ vient ensuite, sans éviter ce qui sera le tronc mais en laissant un peu de blanc à la lisière de la montagne. Avant que ça ne soit sec, travaillez l’ombre à la base de l’arbre. La couleur doit fuser.

Il est temps de construire le feuillage de l’arbre à l’aide d’une éponge naturelle bien essorée, en glacis et donc en aquarelle « classique », du plus clair au plus foncé. Il n’est pas besoin de mouiller à nouveau, le papier est encore assez humide. Commencez par le jaune, puis le vert clair etc, en veillant à respecter la lumière et ne recouvrant pas entièrement les couleurs claires. On travaille de manière irrégulière mais structurée, comme on construit un arrangement de fleurs… Osez les contrastes. Profitez maintenant d’ajouter quelques touches de foncé sur la montagne également, toujours avec l’éponge.

A l’aide d’un pinceau fin, peignez le tronc en tirant la couleur pour fondre sa base dans le champ, puis travaillez les branches, qui ne seront pas des lignes continues et peuvent même dépasser par endroit, mais surtout se terminent en finesse.

Petit conseil :

Enfin, ne cherchez pas à reproduire l’aquarelle à l’identique, mais jouez avec vos couleurs, et ce que l’instant vous propose.

Amusez vous !