Genève, sereine, presque irréelle…

Pas de bus, ni de trams en ville aujourd’hui. Cela sentait la galère avec un arrière goût de colère contre ces grèves auxquelles nous ne sommes pas habitués et desquelles nous sommes pris en otage.

Ce fut tout le contraire ! Une ville sympathique où tout le monde se déplace à pied ou à vélo, avec seulement quelques voitures, les rares véhicules qui n’étaient pas coincés dans les bouchons aux entrées de la Citée de Calvin…

Des sourires, quelques mots échangés : « On a de la chance que Genève soit une petite ville »… Le trajet pour me rendre au travail sortait de la routine, des transports publics encombrés, très loin de la ville bruyante et surpeuplée, loin des odeurs de gaz d’échappement et du stress habituel.

Ce matin, aux premières lueurs du jour, Genève était belle, accueillante et la demi-heure de marche forcée s’est transformée en délicieuse ballade, sous un ciel magnifique de surcroît.

De là à encourager les grèves, je n’irais pas jusque là, d’en déduire que les tpg sont de grands pollueurs non-plus.  Et désolée si je n’aborde pas LE sujet… celui des raisons de cette grève… je serais vraiment trop virulente et cela gâcherait la belle image que m’a offert ma ville ce matin, sereine, presque irréelle… 

Feuilles mortes