La vieille Orchidée

Oubliée sur une poubelle elle se fripait de soif et de désespoir… Je l’ai adoptée sans trop savoir pourquoi, elle ne ressemblait à rien avec ces tristes feuilles pendantes. Deux ans sans le moindre signe de reconnaissance… mis à part une racine ou deux et un regain de vie dans les feuilles… Puis un beau jour de décembre les premières fleurs se sont ouvertes, magnifiques…

7 mois de floraison plus tard… je commence à croire que c’est elle qui m’a adopté et c’est bien moi qui ai pour elle de la reconnaissance ! Parfois les rôles peuvent s’inverser…

La langue de Molière

Allusion faite à la chaussure et dont la définition est la suivante : Chaussure basse possédant sur la languette deux empiècements en forme d’oreilles où sont placés les lacets avec un bout rapporté à l’avant… malicieux clin d’œil aux chaussures de mon enfance… pourtant loin d’être aussi fun que cette converse.

Les traits se précisent, ici les dents, là les lacets, le tout à grand renfort de détails… la pose est précise, les contrastes importants, la godasse prend forme. Je veille à lui donner un caractère sauvage en salissant les belles nuances turquoises de quelques touches de brun ou de gris.

Avance à petits pas

Le voile léger est précisé, les contours affinés, les couleurs affirmées. A chaque intervention les volumes sont vérifiés et parfois corrigés. L’absence de dessin permet une certaine liberté et oblige à la rigueur, histoire de ne pas faire de faux pas. La converse apparaît doucement comme dans un mirage…