Travail de fourmis

L’écologie, tout un programme… ! Cela prendra du temps et demandera du travail… Certes la planète en a vu d’autres et s’en sortira certainement sans nous… En attendant, au boulot !

Noir et blanc, terre d’ombre et carmin, une pointe de bleu outremer mélangé de bleu titane et voici nos fourmis presque vivantes.

Les ombres bleues

Le cordon blanc posé sur la toile me sert de modèle, fin, discret, sur la toile également je le veux blanc. Mais la difficulté est plus grande que ce que je m’attendais… la régularité des traits, le réalisme des ombres… le bleu de l’ombre de la pomme donnant le ton de toutes les autres ombres… or trop de bleu rend irréel… Petite galère dont je me sors en faisant preuve d’énormément de patience. Bleu outremer, bleu titane, carmin et blanc ainsi qu’une toute petite touche de noir me permettent de rendre ce cordon blanc sur une toile blanche.

Noir ou blanc ?

Je reproduit le cache d’une des prise électrique de mon salon… la planète doit résoudre un problème d’énergie, il en va de même de la pomme-de-terre. Se pose alors la question de la couleur du cordon… J’ai recours au calque pour en décider, ce qui m’évite d’abîmer la toile de mon crayon et des nombreux coups de gomme. Le résultat n’est pas probant… le noir est trop imposant et le transformateur inutile.

 

 

Petit point rouge…

Je peins la tige en terre d’ombre brûlée, noir, bleu outremer et un peu d’ocre et de blanc, puis je dépose la coccinelle sur le côté gauche de celle-ci, petit point rouge et symbole d’espoir sur cette étrange planète… j’utilise le carmin, le blanc, le noir, la terre d’ombre brûlées et une touche de bleu outremer.

La pochade

Une technique qui fait appel à votre spontanéité. Elle consiste à travailler sur papier très mouillé, sans autre préparatifs et d’intervenir avec de grands gestes avec vos couleurs en quantité importantes. Votre sens de l’équilibre des teintes et de la construction d’un tableau donneront au final une œuvre plus ou moins réaliste. Rehaussée ensuite d’un feutre noir, votre pochade prendra encore plus de vie.  Cette technique demande beaucoup de place, tant pour le matériel (grands pinceaux donc grands récipients) que pour la liberté du mouvement… Très amusant à réaliser !!

La palette & co

En peintre qui se respecte, on a tout sous la main… Reste à faire le bon choix. J’ai fait celui-ci :

Pour le dessin : Mine de plomb, gomme mie de pain, papier calque de 90gr (Clairefontaine).

Les couleurs de gauche à droite (de marque Rembrandt et Di Volo : Blanc titane, vert permanent clair, vert émeraude, rouge carmin, outremer foncé, ocre jaune,  jaune citron permanent, noir d’ivoire, terre ombre brûlée.

Les pinceaux : L’indispensable : rond n° 16, cosmotop-mix, extraordinairement doux au toucher da Vinci). Deux jumeaux n°6 en poil de martre (Raphaël), le n° 8 Mistral en pure soie cambrée (pébéo), n° 0 et 2 de martre aussi (M-Color), un pinceau pour les soins esthétiques… recyclé et un grand au poil rigide, qui de fidélité en a perdu son nom…

La palette : Véritable mémoire des œuvres précédentes, elle est en bois, maniable, légère et de taille raisonnable. Elle en a vu de toutes les couleurs…

Mais encoreun godet pour le médium à peindre ; De l‘essence de térébenthine (médium à peindre et nettoyant pour les pinceaux); Du papier ménage…