Fond et crayons viennent souligner le tout, l’aquarelle est terminée.
Le pelage est soigneusement posé, alternant force et douceur de tons, les ombres pour le volume, les tons clairs pour la lumière…
Les couleurs s’expriment par couches. Bleu, vert, blanc, violet, brun, noir… C’est fou ce que le fer blanc nécessite de couleurs différentes. Cette étape tient un peu de la sculpture… à cette différence près, qu’au lieu d’enlever on ajoute un peu, beaucoup, passionnément… de la poudre de pigments.
A suivre…
Pour construire les volumes de ce premier pot, je pars sur le bleu profond. Les lumières et les demi-teintes viendront ensuite structurer cette ébauche. Je prends soin de travailler mes pastels de gauche à droite, pour ne pas risquer d’abîmer les couleurs déjà placées. Mais il n’y a pas de règle absolue et j’avance au gré de mes envies.
A suivre…
Je me fais plaisir et pour ce travail j’emploie ma nouvelle boîte de demi-pastels à l’Écu de Sennelier. Soit 20 bâtons extrêmement friables et poudreux. La difficulté est d’autant plus grande qu’il faut composer les différentes teintes pour obtenir un effet réaliste. Le pinceau est là pour nettoyer, tirer ou déposer les couleurs.
A suivre…
Je choisis un bâton de pastel sec vert pâle qui semble se rapprocher le plus possible des teintes des trois pots et d’un trait léger, je place ces derniers sur le papier.
Pas besoin d’aller dans le détail.
A suivre…
Le papier velours est une expérience tout entière quand le pastel est particulièrement volatile, les bâtons grossiers et le sujet précis… Voici en 4 étapes la façon d’aborder le problème.
1. Respirer profondément et trouver le courage de débuter… / 2. Poser les couleurs à l’état brut, sans trop s’inquiéter de ce qui dépasse… c’est inévitable. / 3. Commencer à structurer à l’aide d’un pinceau dur, mélanger, tirer, brosser et ajouter un peu de couleur. / 4. Lisser, rehausser d’un crayon pastel noir, ajouter encore un peu de couleur et lisser encore…