Un atelier sur mesure

Un mur, une toile, un délire et l’atelier grand format et tout confort, s’installe dans un coin du salon.

Le sujet proposé dans mes classes cette année : La fête et les couleurs.

Pour partager le calvaire de mes élèves, moi aussi je m’y colle et me laisse séduire par le festival des couleurs à Berlin, bien connu sous le nom de Holi, une fête d’origine hindoue.

Les trois petits pots / Etape 5 : Couleur fer blanc

Les couleurs s’expriment par couches. Bleu, vert, blanc, violet, brun, noir… C’est fou ce que le fer blanc nécessite de couleurs différentes. Cette étape tient un peu de la sculpture… à cette différence près, qu’au lieu d’enlever on ajoute un peu, beaucoup, passionnément… de la poudre de pigments.

A suivre…

Lien vers le résultat final

Trois petits pots / Etape 4 : L’ébauche

Pour construire les volumes de ce premier pot, je pars sur le bleu profond. Les lumières et les demi-teintes viendront ensuite structurer cette ébauche. Je prends soin de travailler mes pastels de gauche à droite, pour ne pas risquer d’abîmer les couleurs déjà placées. Mais il n’y a pas de règle absolue et j’avance au gré de mes envies.

A suivre…

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Trois petits pots / Etape 3 : Le matériel

Je me fais plaisir et pour ce travail j’emploie ma nouvelle boîte de demi-pastels à l’Écu de Sennelier. Soit 20 bâtons extrêmement friables et poudreux. La difficulté est d’autant plus grande qu’il faut composer les différentes teintes pour obtenir un effet réaliste. Le pinceau est là pour nettoyer, tirer ou déposer les couleurs.

A suivre…

Lien vers le résultat final

Y a comme un nœud…

Le papier velours est une expérience tout entière quand le pastel est particulièrement volatile, les bâtons grossiers et le sujet précis… Voici en 4 étapes la façon d’aborder le problème.

1. Respirer profondément et trouver le courage de débuter… / 2. Poser les couleurs à l’état brut, sans trop s’inquiéter de ce qui dépasse… c’est inévitable. / 3. Commencer à structurer à l’aide d’un pinceau dur, mélanger, tirer, brosser et ajouter un peu de couleur. / 4. Lisser, rehausser d’un crayon pastel noir, ajouter encore un peu de couleur et lisser encore…

Lien vers le résultat final

La pochade

Une technique qui fait appel à votre spontanéité. Elle consiste à travailler sur papier très mouillé, sans autre préparatifs et d’intervenir avec de grands gestes avec vos couleurs en quantité importantes. Votre sens de l’équilibre des teintes et de la construction d’un tableau donneront au final une œuvre plus ou moins réaliste. Rehaussée ensuite d’un feutre noir, votre pochade prendra encore plus de vie.  Cette technique demande beaucoup de place, tant pour le matériel (grands pinceaux donc grands récipients) que pour la liberté du mouvement… Très amusant à réaliser !!