Les trois petits pots / Etape 5 : Couleur fer blanc

Les couleurs s’expriment par couches. Bleu, vert, blanc, violet, brun, noir… C’est fou ce que le fer blanc nécessite de couleurs différentes. Cette étape tient un peu de la sculpture… à cette différence près, qu’au lieu d’enlever on ajoute un peu, beaucoup, passionnément… de la poudre de pigments.

A suivre…

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Trois petits pots / Etape 3 : Le matériel

Je me fais plaisir et pour ce travail j’emploie ma nouvelle boîte de demi-pastels à l’Écu de Sennelier. Soit 20 bâtons extrêmement friables et poudreux. La difficulté est d’autant plus grande qu’il faut composer les différentes teintes pour obtenir un effet réaliste. Le pinceau est là pour nettoyer, tirer ou déposer les couleurs.

A suivre…

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Trois petits pots / Etape 1 : Le quadrillage

Je vous propose à présent, en quelques images, les différentes étapes de la construction de ce pastel que vous connaissez déjà.

Une photo de vacances prise à Ballenberg en été 2012 en est le sujet :Trois vieux pots désuets.

Matériel : Pour cette réalisation je choisis un papier velours blanc Hahnemühle 260 g/m2 en 30 x 40 cm et un assortiment de 20 demi-pastels à l’Écu de Sennelier.

La première difficulté consiste à placer les trois pots de manière précise sans abîmer le papier velours. Je pose donc un quadrillage au fils à coudre simplement collé sur les bords, qui me permet de dessiner ensuite directement sur le papier velours, à main levée avec un pastel choisi dans les tons des pots.

A suivre…

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La langue de Molière

Allusion faite à la chaussure et dont la définition est la suivante : Chaussure basse possédant sur la languette deux empiècements en forme d’oreilles où sont placés les lacets avec un bout rapporté à l’avant… malicieux clin d’œil aux chaussures de mon enfance… pourtant loin d’être aussi fun que cette converse.

Les traits se précisent, ici les dents, là les lacets, le tout à grand renfort de détails… la pose est précise, les contrastes importants, la godasse prend forme. Je veille à lui donner un caractère sauvage en salissant les belles nuances turquoises de quelques touches de brun ou de gris.

Avance à petits pas

Le voile léger est précisé, les contours affinés, les couleurs affirmées. A chaque intervention les volumes sont vérifiés et parfois corrigés. L’absence de dessin permet une certaine liberté et oblige à la rigueur, histoire de ne pas faire de faux pas. La converse apparaît doucement comme dans un mirage…

Le dessin

J’ai recours au quadrillage pour la justesse du dessin… puis je reporte sur la toile, en géant, les contours à l’aide d’une mine de plomb. La gomme mie de pain s’est avérée de grande utilité face aux premières galères dues au format.

Le quadrillage est posé sur le model (ou sa photocopie) au crayon et sur la toile à l’aide de brins de coton de couleurs, que l’on fixe sur les côtés avec de ruban adhésif. Il est simple alors de reproduire les carrés, garantissant ainsi une plus grande justesse du sujet que l’on souhaite reproduire.